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HALAK it like That (j’aime ça de même )
Par Marc Labbé
Coach en vente automobile
Bon je reviens au facile. Facile d’abandonner quand c’est difficile, les raisons viennent vite.
– Mon gérant est sur mon dos, – il me comprends pas, – c’est pas juste… ( la dessus même le bon Dieu est pas juste, « fa que l’âche là celle là » . ça à l’air que c’est toujours plus vert ailleurs, meilleures conditions de travail, meilleure rémunération, finalement c’est la meilleure raison pour lâchez… c’est de quitter.
OUI-M AIS« Jaro», arrête des rondelles et a éliminé à lui seul les Capitals de Washington, Ouin vu de même Okay si c’est juste ça que vous voyez… ben Okay, pour celle là, mais mon histoire ne vous servira à rien, parce que trop focus sur le 0.10$ au bout du nez, ce qui te bloque la vue du Huard qui est au bout du bras. ( vision court terme )
«Jaroslav Halak» repêché au 9ième rang en 2003, a quitté le domicile Slovaque à l’âge de 18 ans pour s’installer dans la petite ville de Lewistown dans le Maine USA, dans une ligue d’autobus plate à mourir, savez-vous comment c’est loin Lewiston Main et allez jouer contre le Cap Breton c’est 669Km ou allez jouer contre Huskies de Rouyn c’est 622Km c’est long et plate en TA… dans un autobus, dans un autre pays, dans un autre langue, a 18 ans…
Non mais imagine celle là, t’es un bon vendeur, mais il y a peu de walk-in dans ta concession, t’as p lein de connaissance, plein de clients, plein dans ta filière, plein d’opportunités, là ton boss t’annonce dans une autre langue que la tienne, « la mon chum tu ne fais plus de plancher tu travailles tes clients dans tes filières, tu les rappelles puis tu te book des rendez-vous parce que il n’y a pas assez de walk in » maintenant tu fais quoi? Moi je te le dis tu « sacre ton camp »
Okay on continu pour le fun, pas assez bon au début pour les Bulldogs d’Hamilton, Notre «Jaroslav» se retrouve avec les IceDogs de Long Beach dans la ECHL (Savez vous c’est ou Long Beach?, non mais je peux dire qu’avec le nom de ville comme ça… c’est comme si t’étais vendeur chez Inoncenti ou Lada….) trop fort pour le East Coast League, les BullDogs le rappelle. Wow en fin une lueur d’espoir pour lui….Et non….
Une petite question Quizz… en 2005 le Canadien sélectionne au 5ième rang du 1er tour… un dénommé Price… et voilà une autre brique lui tombe dessus… imagine recrue de l’année dans la Ligue Américaine, il traine son club dans les séries de fin saison. Par malheur Price est éliminé de son club Junior de Tri-City, et voilà que l’organisation du Canadien amène Price terminer sa saison avec les Bulldogs et cède le filet à Carey Price directement arrivé de son junior. N’oubliez pas qu’ il y a José Théodore à Montréal.
Non mais imagine celle là, t’es le premier vendeur de l’année, t’as le plus beau bureau vitré sur le bord de la porte, t’as le plus beau démo… et là un « green » qui sort d’un école de vente automobile, puis à sa première journée, on t’annonce que c’est ton bureau, ton démo qu’il prend… Okay maintenant tu fais quoi?, Moi je te le dis tu « sacre ton camp » parce que c’est comme ça que nous les p’tits Québecois on agit qua nd c’est trop difficile, on lâche…. Anyway, pas convaincu, on continue.
Saison 2006-2007 cloué un partie de la saison sur le banc derrière un dénommé Christobal Huet, une fenêtre d’opportunité s’ouvre à lui, Huet est blessé à la mi Février, «Jaro», travaille fort et parvient à accumuler des points donnant une chance de participation dans les séries de fin de saison, coup de théâtre lors du dernier match de la saison contre les Maples-Leafs de Toronto à Toronto, on tire le tapis sous les pied d’ Halak, pour faire place au retour de dernière minute à Huet… wow ( ah oui on n’a été exclus des séries cette année là)
Non mais imagine celle là, vous êtes le vendeur du mois, à un jour d’un record de vente mensuel, il vous manque qu’une minuscule vente pour atteindre votre boni du mois, un gros boni pour faire la fête à la maison avec les vôtres. Le matin de la dernière journée de vente du mois, votre « Boss » vous dit : « Okay, tous les up d’aujourd’hui on les laisse à « Bob de Best »… un vendeur fatigué par l’épuisement… Okay maintenant tu fais quoi? Moi je te le dis tu « sacre ton camp »
Pas convaincu… on peut continuer avec le fait que Carbo, croyait en lui ( et ça lui a couter sa job de coach…) et que Bob Gainey lui plus ou moins, ou du moins pour justifier son choix de 1ère ronde, anyway, une blessure de Carey Price, on sait pas trop ou exactement entre le Bar chez Paré et le Royal Vic Hospital, laissant toute la place à « Jaro» pour les conduire à une série de victoire in extremiste, et même chose, le début des séries et on tire le tapis sous les pieds de Halak…
Non mais imagine c’est clair que ton employeur n’a l’œil sur toi… au meeting des ventes t’as fini le premier sur le bord, et lors de la réunion des ventes, le Directeur gérant ne parle que des mérites du vendeur qui à terminé 3ième tout le long du mois…Okay maintenant tu fais quoi?, Moi je te le dis tu « sacre ton camp »
Est-ce que je continue?, je pourrais, mais mon point n’est pas là, moi quand je vois aujourd’hui de «Jaro» le 30 avril 2010, c’est pas la game de mardi soir le 27 et de jeudi le 29 avril 2010 que je vois, non plus le travail acharné jour après jour, par son absence de déclaration incendiaire ou du boudin de première qualité de chez IGA, mais bien plus le message qu’il nous lance à tous et j’en profite pour le mettre sous mes lignes que je dédie à mon fils, à mes employés et à nos étudiants c’est que quand « When the going get tuff, the tuff get going » et parce que «Jaro» est resté et persévérez, moi je dis HALAK IT LIKE THAT!
Quelle belle source de persévérance et d’inspiration
D’accord ou pas j’apprécie vos commentaires via le courriel à mlabbe@prospecvente.com